Test des Brooks Glycerin 9, chaussures de running
Un peu débordé en ce moment, j’ai délégué le test des chaussures de running BROOKS Glycerin 9 à mon ami Jérôme, coureur régulier sur route (toutes distances) mais aussi grand amateur de trails depuis plusieurs années. Merci à lui d’avoir joué le jeu et d’avoir rédigé ce compte-rendu.
Tout d’abord, je tiens à remercier Fabien de Jogging-Plus et la marque BROOKS pour l’essai de cette paire de running Glycerin 9, dernier modèle de la marque.
Pour mon premier test, j’ai décidé de le décomposer en deux parties : son comportement à l’entraînement puis en compétition.
Présentation de la Brooks Glycerin 9
La Brooks Glycerin 9 est une chaussure conçue pour les coureurs à foulée universelle, voire très légèrement pronateur.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, à quoi ressemble-t-elle ?
Dès l’ouverture de la boîte, elle ne laisse pas indifférente : ligne sobre car majoritairement noire, mais avec du vert fluo sur la semelle, la languette, les lacets et le côté de la chaussure, cela lui donne une touche de modernité. Ça c’est pour le modèle testé. D’après les photos, les autres coloris sont pas mal non plus.
Au niveau de la semelle et plus précisément du talon, on constate une épaisseur non négligeable, peut-on en déduire que l’amorti sera au rendez-vous… La semelle de l’avant du pied est composée de plusieurs zones de reliefs de profondeurs différentes qui donnent l’impression d’être indépendantes les unes des autres: sans doute pour donner une sensation de liberté dans le mouvement du pied.
Du côté du revêtement, il est aéré et il y a très peu de partie rigide hormis au niveau du talon pour permettre son maintien.
En conclusion, l’aspect visuel de la chaussure, au-delà du look qui est à mon goût, me prédit déjà certains comportements qu’il ne restera plus qu’à confirmer par la pratique.
Test des Brooks Glycerin 9 : un mot sur la marque BROOKS
Créée en 1914 à Philadelphie, la marque Brooks se spécialise d’abord dans les chaussures pour enfants puis dans les produits répondant aux normes des chaussures orthopédiques et des médecins du sport.
Une marque des plus innovantes : En 1975, Brooks est le précurseur des semelles intermédiaires en EVA (acétate de vinyle), aujourd’hui un standard de l’industrie du running. En 1977, Brooks lance la 1ère chaussure de course adaptée à la surpronation et en 1987 la 1ère chaussure de running pour femmes. A cette même époque, Brooks commercialise ses premiers vêtements de course.
En 1991, la technologie d’amorti Brooks HydroFlow reçoit le label «American Podiatric Medical Seal of Acceptance». En 1994, la marque lance la BROOKS ADRENALINE™ GTS, une référence de la marque, toujours présente dans la gamme actuelle et maintes fois récompensées.
Brooks, une marque soucieuse de l’environnement : Au début des années 2000, Brooks continue d’innover et prend un virage écologique qui lui vaut le prix « Green Award » de Runners World en 2006 pour ses mesures de protection de l’environnement dans le process de fabrication de ses chaussures.
En 2008, Brooks est la 1ère marque à introduire une semelle intermédiaire biodégradable, la BioMoGo qui se bio-dégrade en 20 ans en milieu naturel contre 1 000 ans pour les autres marques.
En 2012, la marque lance la chaussure Brooks Green Silence, conçue à 75% de produits recyclés et recyclables.
Test des Brooks Glycerin 9 : mes impressions à l’entraînement
Le test à l’entraînement des Brooks Glycerin 9 : parcours de 11 km avec du bitume, des sentiers stabilisés et non stabilisés.
J’ai oublié de dire qu’un test c’est bien, mais qu’il faut avoir des éléments de comparaison. Donc pour tout vous dire, je m’entraîne habituellement avec des NIKE Vomero (déjà testées par Jogging-Plus) et je cours en compétition avec des ASICS DS Trainer.
Le confort
Après avoir enfilé les Brooks Glycerin 9, j’ai ressenti un certain confort, aucune zone de pression, le pied est à l’aise (précision : taille de la chaussure 42,5 pour un pied de 40,5/41), c’est un premier bon point.
Avant d’entamer les premiers mètres, j’effectue un laçage serré afin d’éviter les frottements avec la semelle intérieure neuve. C’est parti !
L’amorti et le déroulé de la foulée
Au bout du 1er kilomètre, je ressens rapidement deux sensations : au niveau du talon, un amorti très ferme et au niveau de l’avant du pied, une liberté dans le déroulé du pied. Quel que soit le type de terrain sur lequel j’ai couru, j’ai toujours eu ces deux sensations.
Concernant l’amorti au niveau du talon, rien à redire, il joue son rôle et confirme l’impression visuelle plus haut. Pour l’avant du pied, la configuration de la semelle permet d’épouser tous types de terrain et surtout d’avoir un déroulé naturel de la foulée de l’arrière vers l’avant.
Un modèle dynamique
Autre sensation ressentie durant les kilomètres parcourus avec la Brooks Glycerin 9 : son dynamisme. Cela s’explique en lisant les caractéristiques techniques de la chaussure : le BROOKS DNA facilite la récupération de l’énergie proportionnellement à la force d’impact. J’ai trouvé que la Glycerin 9 avait du dynamisme malgré son poids (343 g).
Un modèle tourné vers l’écologie
Détail d’importance : Brooks est la 1ère marque à proposer une semelle intermédiaire biodégradable, la Biomogo. Elle se bio-dégrade en 20 ans contre 1 000 ans pour les autres marques. Et ce, sans perdre de son excellent amorti. Le taux d’absorption microbienne du BioMoGo est 50 fois plus rapide, transformant les éléments nutritifs en dérivés réutilisables en 20 à 22 ans! Cela signifie qu’en environ 20 ans, Brooks aura à elle seule épargné 29,9 millions de livres de déchets.
A priori un modèle aussi bien pour l’entraînement que la compétition
Pour conclure cette première partie de test, je confirme le confort du chausson, je n’ai ressenti aucun échauffement sous la voute plantaire, ni de points de pression sur l’ensemble du pied. Du fait de son dynamisme et de son déroulé de foulée naturel, je pense que cette paire de chaussure pourrait aussi bien convenir à l’entraînement qu’en compétition (une économie non négligeable au lieu d’avoir deux paires).
Test des Brooks Glycerin 9 : mes impressions en compétition, sur un 10 km
Suite à mon test de la BROOKS GLYCERIN 9 à l’entraînement, je les ai donc essayées en compétition, sur les foulées du 12ème arrt de Paris (10 km sur bitume). A titre de comparaison, j’ai couru, le dimanche précédent, la course du château de Vincennes (10 km sur sentiers stabilisés) en ASICS DS Trainer 16.
Avant le départ, j’avais des craintes quant au dynamisme de ces Glycerin 9 par rapport à mes DS Trainer, je dois dire que j’ai vite été rassuré. J’ai adopté une cadence soutenue sur le premier kilomètre afin d’avoir moins de monde pour me permettre de maintenir un rythme sans avoir à « zigzaguer ».
Dès les premiers kilomètres, elles ont tenu le « choc » et elles m’ont accompagné tout le long de la course sans que j’éprouve le besoin de compenser un manque de dynamisme. Par rapport à l’entraînement, cette fois-ci, elles ont eu droit au bitume, l’amorti a joué son rôle : ferme et adapté en fonction du sol. D’ailleurs, un signe qui ne trompe pas, je n’ai pas eu de raideurs dans le bas du dos au lendemain de la course, contrairement au DS Trainer.
Quant au déroulé naturel de l’arrière vers l’avant du pied, les Brooks Glycerin 9 ne m’ont opposé aucune résistance sur la foulée. D’ailleurs, j’avais remarqué après la première sortie que la semelle avait déjà pris une belle courbure.
Pendant et après la course, je n’ai eu aucun échauffement plantaire, ni de gênes quelconques, le confort du chausson y a contribué fortement. Après avoir franchi la ligne d’arrivée, mon chrono indiquait 1 minute 30 secondes de moins que les 10 km de Vincennes avec mes DS Trainer. Est-ce que mes Glycerin sont l’unique cause de cette performance ? Après réflexion, je /wp-admin/post.php?post=14475&action=editne pense pas et les raisons pourraient être les suivantes :
- 800 participants pour les foulées du 12ème alors qu’il y en avait 2000 pour Vincennes,la différence est notable car on perd plus de temps dans les premiers kilomètres avant d’atteindre son rythme de croisière,
- 100% de bitume pour les Glycerin 9 versus 100% de sentiers pour les DS Trainer dont le dynamisme n’est plus à démontrer et qui auraient sans doute été meilleures sur du bitume.
Test des Brooks Glycerin 9 : mon verdict et avis d’utilisateurs
En conclusion, les BROOKS Glycerin 9 sont parfaites pour l’entraînement et se comportent aussi très bien en compétition, où elles n’ont pas à rougir face à des chaussures déjà reconnues par leur dynamisme (comme mes DS Trainer par exemple). Comme je l’avais pressenti à l’entraînement, après cette course je suis en mesure de confirmer sa bivalence, c’est-à-dire qu’elles sont utilisables aussi bien à l’entraînement qu’en compétition.
Mais comparées à des DS Trainer, elles conviendront mieux à des coureurs qui recherchent de l’amorti, bien meilleure sur les Brooks Glycerin 9.
Voici quelques avis clients concernant la Brooks Glycerin 9, trouvés sur les principales boutiques de running en ligne.
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Test des Brooks Glycerin 9 : les détails techniques
- Mesh haute technologie, il facilite la respirabilité, l’étanchéité et le transfert d’humidité
- Matériau haute performance pour la semelle externe, hautement résistante à l’abrasion et durable
- PodTech™ – Podular Technology : les semelles intermédiaire et de contact au sol offrent un maximum de stabilité et de flexibilité
- Mogo : La semelle intermédiaire MoGo offre 40% d’amorti supplémentaire par rapport à une semelle en EVA classique sans rien perdre en dynamisme (+22%) ni en longévité (+33%)
- Biomogo : toute première semelle intermédiaire de chaussure de course biodégradable
- DRB™ Accel : favorise le maintien latéral du médiopied et assure le déroulement en douceur
- DNA™ : système d’amorti qui s’adapte aux besoins de chaque coureur