Mieux récupérer avec le collant SKINS RY400
Quelle que soit la discipline pratiquée, les phases de récupération sont une partie essentielle de la vie d’un sportif. Trop souvent négligées, elles conditionnent pourtant la qualité de restructuration des organismes face aux prochains challenges. A la pointe dans le secteur du « sport performance », la marque Skins propose aujourd’hui toute une gamme de produits de compression dédiés à l’après-effort. Pour Jogging Plus, j’ai eu la chance de tester et juger l’efficacité du collant SKINS RY400, article phare de la marque.
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L’histoire de la marque SKINS est une de ces succès story qu’Hollywood se délecterait de mettre en image. En une dizaine d’années, l’entreprise partie de zéro, a conquis le monde avec ses vêtements de sport améliorant nos performances.
L’aventure commence en 1996 à Belrose, banlieue nord de Sydney. Brad Duffy, simple physiologiste et sportif passionné à ses heures, y utilise la compression comme « accélérateur » thérapeutique dans la convalescence de ses patients. Egalement convaincu de ses bienfaits dans la récupération et l’amélioration des performances du sportif, il élabore les premiers collants SKINS. Cependant, malgré les nombreux retours positifs d’athlètes, dont ceux de l’équipe australienne de cricket, la marque tarde à trouver son élan.
Dès 2002, l’entreprise entame un virage significatif avec la nomination de Jaimie Fuller comme directeur général de la marque. Entrepreneur atypique, il transforme en quelques années, une société au bord de la faillite en une réelle multinationale, siégeant aujourd’hui en Suisse.
Son réel tour de force fut de créer un marché de toute pièce, aujourd’hui mondial et jusqu’à présent inexistant!
Pour Jaimie Fuller, l’essor de SKINS est intimement lié à l’élargissement de la gamme et à la crédibilisation de ses produits au travers une meilleure communication sur les technologies utilisées. Alors dans les premières années, les publications d’études indépendantes et le développement de l’offre vont participer à l’envolée de la marque.
Aujourd’hui, les bienfaits des articles SKINS sont reconnus dans le monde entier. Le secteur de la compression est en pleine croissance. En 2015, la marque a vendu plus d’un million de produits et pouvait se targuer d’être le leader d’un marché qu’elle a elle-même créé.
Présentation de la gamme RY400 de Skins
Bien que les produits SKINS soient techniquement utilisables pendant et après l’exercice, de nombreuses études tendent à démontrer que le degré optimal de compression doit être bien moins important lors de la récupération que pendant l’effort. Alors toujours dans une optique de performance, la marque australienne a lancé en 2015 sa gamme RY400 dédiée à la récupération.
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Le principe des vêtements SKINS est très simple. Grâce aux textiles élastiques dont ils sont constitués, ils exercent une pression dégressive vers le cœur améliorant le retour veineux sensible aux effets induits par l’exercice musculaire. Ainsi, la circulation sanguine est accélérée et les muscles recevant plus d’oxygène deviennent alors plus performants… Voilà pour la théorie !
Pour l’instant et d’après la science, c’est en phase de récupération que les bénéfices de la compression sont le plus manifestes. Elle accélère en effet la réparation des tissus musculaires et l’élimination d’acide lactique ou de déchets métaboliques (toxines).
L’intensité des douleurs « post » effort est ainsi atténuée et la restructuration des tissus réduite dans le temps.
Cependant, le port de produits compressifs ne peut être totalement profitable si les groupes musculaires ciblés ne sont pas correctement identifiés et si les forces de compression associées ne sont pas optimales. Ainsi les produits SKINS sont disponibles dans de nombreuses tailles et sont dessinés selon un modèle de 400 points de pression spécifiques déterminés par les ingénieurs de la marque (coupe 400 fit) pour être d’une efficacité maximale.
Test du collant Skins RY 400
Après la théorie et les belles promesses faites par la marque, il me tardait d’essayer le collant RY400 pour homme.
Plutôt réservé à première vue sur le sujet, je n’ai qu’une seule question en tête : est-ce que cela marche vraiment?
Confort et construction
A ma grande surprise, le port du collant RY400 fut très agréable ! Le mélange de nylon et d’élasthanne lui confère des propriétés de douceur et de compression élastique qui épousent parfaitement les jambes sans pour autant être une gêne.
La sensation de compression est en réalité assez faible. On reste pleinement libre de nos mouvements et il est facile de porter le collant pendant de longues heures, lors de longs voyages ou même en dormant.
Bien que la conception du collant soit irréprochable en de nombreux points, la ceinture demeure pour moi son petit point faible. Au cours du test, j’ai régulièrement eu besoin de remonter le collant pour corriger un défaut de maintien. Ma morphologie est peut-être l’unique raison de ce désagrément, mais il n’en reste pas moins qu’une ceinture plus large en hauteur serait sans doute plus efficace. Passons sur ce détail…
Utilisation
L’aisance d’utilisation du produit est la première chose intéressante à retenir. Après douche et étirements, on enfile le collant et puis c’est tout ! Pendant qu’on vaque à nos occupations, le collant travaille en quelque sorte pour nous : redoutable ! Pour moi qui ait tendance à négliger la récupération ou du moins qui ne suis pas forcément prêt à faire de grands efforts dans ce domaine, c’est idéal.
Efficacité
La phase de test s’est déroulée sans accroc et j’ai toujours ressenti une certaine fraicheur dans les jambes. Pour autant, je ne suis malheureusement pas devenu le champion que je rêverais d’être en quelques semaines, dommage !
En réalité, il m’est difficile de quantifier ou mesurer les effets bénéfiques du collant. Quelle est sa réelle part de responsabilité dans ce ressenti ? Je crois que ni moi, ni les scientifiques ne peuvent précisément répondre à cette question à l’heure actuelle.
Et puis, on ne pas omettre la composante psychologique dans ce type d’achat. Certaines personnes se sentiront mieux en portant le collant parce qu’elles sont convaincues de ses bienfaits. D’autres auront le sentiment d’avoir mis toutes les chances de leur côté pour réussir. Bref c’est aussi une réponse très personnelle.
Durabilité
Le collant RY400 est vendu une centaine d’euros en raison des multiples brevets et innovations dont il est doté. Ce n’est donc pas un achat anodin, ce qui rend d’autant plus légitime la question de sa longévité.
Evidemment, je manque cruellement de recul sur cet aspect-là. Ne possédant le produit que depuis un mois, je n’ai heureusement décelé, pour l’instant, aucune usure significative ou prématurée. Concernant l’élasticité, il semblerait qu’au fil d’utilisations successives, rendu possible grâce au traitement antimicrobien repoussant les bactéries et donc les odeurs, les textiles SKINS perdent légèrement de leur efficacité. Néanmoins, le lavage en machine fut profitable, comme s’il ravivait la technologie Memory MX du collant, lui permettant de retrouver sa forme originelle.
Conclusion
Après un mois d’utilisation, je dirais donc que le bilan global est plutôt positif. Heureusement jusqu’à présent, et bien que la recherche sur la compression ne soit qu’à ses débuts, aucune étude n’a encore soulevé d’effets contre productifs. Pour moi, le collant SKINS RY400 doit être considéré comme un outil supplémentaire offert aux sportifs, un complément aux autres techniques de récupération. En rien il ne remplacera un bon repos et une bonne alimentation mais il peut fournir ce petit « extra » si recherché dans la performance.