Courses & trails
Marathon de Dubaï 2025, Dubai (Emirats arabes unis)
Marathon de Dubaï
1 avis
Dimanche 12 janvier 2025
Courses proposées :
- 10 km sur route (Plan d'entraînement 10km)
- 4 km sur route
- Marathon (Plan d'entraînement marathon)
Les petits plus :
Propice à la perf. Bord de mer.Logements aux alentours
Zoomez ou agrandissez la carte en utilisant les boutons adéquats.Message des organisateurs
«Le départ et l'arrivée du marathon et de 10 km se tiennent en face de la Madinat Jumeirah et dans l'ombre de l'emblématique Burj Al Arab. Le parcours longe la mer, et consiste en un aller retour le long d’une ligne droite de 20km environ, ce qui en limite l’intérêt mais est propice aux records. Marathon, 10 km et Fun Run.»Envoyez un message à l'organisateur
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10km de Dubai: un terrain propice aux records (Bertrand, édition 2017)
Détail de la note
Intérêt du parcours :
Ambiance :
Organisation : Non renseigné
Rapport qualité prix :
... puisse paraître, en janvier, à Dubaï, il fait bon.
Après un retrait de dossard laborieux (endroit excentré et pas facile à trouver) je me suis élancé le 17 janvier dernier pour cette course dont la réputation n'est plus à faire.
L'arrivée sur le site de la course se fait aisément. Je vous conseille le taxi qui est vraiment bon marché et plus simple que le métro.
Le système de consigne est parfaitement organisé et pour s'échauffer c'est pas la place qui manque.
Fait rare, après quelques fourberies, je parviens à me placer en 3ème ligne à quelques centimètres de la ligne de départ.
Le stress m'envahit, comme toujours, mais ma concentration prend le dessus. Je suis prêt à en découdre avec le chrono.
Le tracé de la course est simple. Un départ près du mythique hôtel Burj Al Arab (l'unique 7* du monde), un premier virage à gauche 100 mètres après le départ, un aller retour sur la King Salman Road à 200m de l'eau, et le virage à droite pour revenir sur la ligne droite du départ transformée en ligne d'arrivée dans ce sens.
Le parcours annonce entre 0 et 10m de dénivelé entre les palmiers, sous un soleil non pas de plomb mais supportable et un bitume impeccable.
À peine le coup de pistolet donné tout le monde s'élance à une allure folle.
J'avoue que sur les premiers mètres je me suis demandé si j'étais réellement à ma place. Autour de moi que des flèches kenyanes et éthiopiennes dont les supporters sont venus en masse. Je les vois filer et ne les reverrai plus.
Bizarrement sur les 5 premiers kilomètres je me fais peu dépasser et j'arrive à assurer le rythme prévu voire même un peu plus.
Les sensations sont excellentes et chaque pas est bien vécu.
Malheureusement ceux qui me dépassent vont trop vite et ceux que j'accroche sur le début de course deviennent vite trop lents.
Du coup au km 3 la sentence est sans appel, je vais devoir courir les 7 derniers kilomètres seul.
Heureusement je suis seul mais la météo est favorable. Le soleil n'est pas encore agressif (23-24•C) et surtout le vent est nul.
Tout va bien jusqu'au demi tour et même jusqu'au kilomètre 7.
Mais à partir de là la fatigue se fait sentir et je vois mon allure baisser malgré moi et je perds de précieuses secondes sur les kilomètres 8 et 9. Mon inquiétude grandit quant à la prise de mon record perso.
Je vois le temps défiler et n'ai de cesse de calculer encore et toujours dans ma tête.
Un dernier regard sur ma montre me permet de me dire que ce n'est pas perdu. Comme souvent en fin de course, un regain d'optimisme et d'énergie me fait ré-accélérer.
Le dernier virage à droite et la vue de la ligne d'arrivée 400 mètres plus loin me redonne encore plus de courage.
Les secondes continuent de s'égrainer mais je sais que je vais le faire.
Je le fais... de 4". Mon nouveau record est là en 36'40". Je finis 37ème/6100.
Au passage de la ligne une grande joie m'envahit mais aussi ce petit regret d'avoir perdu 10" au km pendant les kilomètres 8 et 9.
Mais bon l'essentiel est là. Le record, sur un parcours propice, de qualité, agréable et dans un lieu devenu mythique avec le temps.
Bertrand pour Jogging-Plus
Après un retrait de dossard laborieux (endroit excentré et pas facile à trouver) je me suis élancé le 17 janvier dernier pour cette course dont la réputation n'est plus à faire.
L'arrivée sur le site de la course se fait aisément. Je vous conseille le taxi qui est vraiment bon marché et plus simple que le métro.
Le système de consigne est parfaitement organisé et pour s'échauffer c'est pas la place qui manque.
Fait rare, après quelques fourberies, je parviens à me placer en 3ème ligne à quelques centimètres de la ligne de départ.
Le stress m'envahit, comme toujours, mais ma concentration prend le dessus. Je suis prêt à en découdre avec le chrono.
Le tracé de la course est simple. Un départ près du mythique hôtel Burj Al Arab (l'unique 7* du monde), un premier virage à gauche 100 mètres après le départ, un aller retour sur la King Salman Road à 200m de l'eau, et le virage à droite pour revenir sur la ligne droite du départ transformée en ligne d'arrivée dans ce sens.
Le parcours annonce entre 0 et 10m de dénivelé entre les palmiers, sous un soleil non pas de plomb mais supportable et un bitume impeccable.
À peine le coup de pistolet donné tout le monde s'élance à une allure folle.
J'avoue que sur les premiers mètres je me suis demandé si j'étais réellement à ma place. Autour de moi que des flèches kenyanes et éthiopiennes dont les supporters sont venus en masse. Je les vois filer et ne les reverrai plus.
Bizarrement sur les 5 premiers kilomètres je me fais peu dépasser et j'arrive à assurer le rythme prévu voire même un peu plus.
Les sensations sont excellentes et chaque pas est bien vécu.
Malheureusement ceux qui me dépassent vont trop vite et ceux que j'accroche sur le début de course deviennent vite trop lents.
Du coup au km 3 la sentence est sans appel, je vais devoir courir les 7 derniers kilomètres seul.
Heureusement je suis seul mais la météo est favorable. Le soleil n'est pas encore agressif (23-24•C) et surtout le vent est nul.
Tout va bien jusqu'au demi tour et même jusqu'au kilomètre 7.
Mais à partir de là la fatigue se fait sentir et je vois mon allure baisser malgré moi et je perds de précieuses secondes sur les kilomètres 8 et 9. Mon inquiétude grandit quant à la prise de mon record perso.
Je vois le temps défiler et n'ai de cesse de calculer encore et toujours dans ma tête.
Un dernier regard sur ma montre me permet de me dire que ce n'est pas perdu. Comme souvent en fin de course, un regain d'optimisme et d'énergie me fait ré-accélérer.
Le dernier virage à droite et la vue de la ligne d'arrivée 400 mètres plus loin me redonne encore plus de courage.
Les secondes continuent de s'égrainer mais je sais que je vais le faire.
Je le fais... de 4". Mon nouveau record est là en 36'40". Je finis 37ème/6100.
Au passage de la ligne une grande joie m'envahit mais aussi ce petit regret d'avoir perdu 10" au km pendant les kilomètres 8 et 9.
Mais bon l'essentiel est là. Le record, sur un parcours propice, de qualité, agréable et dans un lieu devenu mythique avec le temps.
Bertrand pour Jogging-Plus