[Récit] Chocotrail d’Hardricourt 2015 : un beau parcours et une médaille en chocolat (Miam)
Le weekend dernier a eu lieu la 2ème édition du Chocotrail d’Hardricourt. Cet évènement se déclinait en 5 épreuves. Comme l’année précédente 2 distances trail de 24km (486D+) et 12km (200D+) mais aussi 2 nouveautés: une course populaire de 7km et deux courses enfants de 1.5 et 3km. J’ai eu la chance de participer au 12km du Chocotrail d’Hardricourt pour Jogging-Plus.
La commune du Nord Ouest parisien et le Trinosaure Club des Mureaux nous ont offert une belle course, bien organisée, dans une ambiance familiale aux effluves chocolatées. Record de participation pour la course sponsorisée par le conseil départemental des Yvelines et la chocolaterie Barry-Callebaut : pas moins de 1150 runners ont franchi la ligne d’arrivée des différentes courses de ce Chocotrail 2015.
45 minutes séparent Hardricourt de Paris. L’accès au village départ est rendu aisé par la présence de nombreux bénévoles. La proximité d’un très grand parking près de la voie ferrée est un vrai plus pour les participants.
9h50, départ du 12 km
Après un rapide retrait des dossards (dossard spécial commémorant les attentats du 13 novembre à Paris) et un bref échauffement je prends place sur la ligne de départ. Il est 9h50 quand le départ du 12km est donné. Ça part très vite devant mais je m’accroche. Le KM 1 sur les bords de Seine est extrêmement roulant. Je sais que ça ne va pas durer.
Alors qu’à l’avant je me retrouve dans un petit groupe de 4 coureurs je sais déjà que je ne reverrai jamais plus les 3 premiers qui sont déjà bien loin. Après un bref passage dans Hardricourt j’attaque le KM 2. Et quel km! Une montée d’escaliers de quasiment 100m de dénivelé qui me chauffe les cuisses comme rarement. Un mal pour un bien car cela va me permettre de me chauffer et de faire face à la suite sans trop de souffrances. Je passe le haut de cette montée en 4ème position.
Un parcours champêtre et forestier
Les 2 km qui s’enchaînent ensuite nous amènent un petit peu plus sur les hauteurs d’Hardricourt. Cette montée est une succession de lignes droites et de virages serrés sur un terrain mixte (chemins et bitume). Le KM 4 est marqué par une grande descente qui me fait malheureusement perdre l’avance que j’avais prise sur deux de mes compagnons de course. Je suis à cet instant 6ème. Je me retourne, aperçois mes poursuivants et me dis que le top 10 est loin d’être assuré. J’ai regretté la présence beaucoup trop précoce du premier ravitaillement. Celui-ci ne m’a servi à rien.
A partir du KM 5 le parcours s’aplatit nettement pour laisser la place à une succession de légers faux plats ascendants ou descendants. Le revêtement des chemins de campagne aérés des hauteurs d’Hardricourt, très boueux, ne fait pas mon affaire. J’ai en effet opté à tort pour une paire de chaussure légère certes mais typée route. Je me retourne, je suis toujours accompagné.
Mon effort dans le Vexin français se poursuit dans une succession de montées et de descentes qui me font traverser le bois des Juliennes et le bois du Pas Saint-Martin. Au KM 8, je prends le temps de me ravitailler tout en surveillant mes arrières. Un petit coup d’œil au GPS et me voilà re-motivé. Le dénivelé indiqué et le kilométrage parcouru me font penser que les kilomètres restants seront à dominante descendante, d’autant plus que la zone de départ / arrivée est en bord de Seine 🙂
C’est entre les KM 10 et 11 que je sors enfin de ces chemins glissants pour me retrouver sur mon terrain de prédilection: le bitume. Une grande descente m’amène de Mézy-sur-Seine jusqu’aux bords de Seine.
Un parcours plus long que prévu!
KM11.5, la ligne d’arrivée est proche. Proche? Pas si sûre… Sur un chemin en herbe qui longe la Seine je passe le km 12 et toujours pas de ligne d’arrivée. Un concurrent me double et me confirme que pour lui aussi le KM 12 est derrière nous. Peu importe je continue car je veux conserver cette 7ème place qui est maintenant la mienne. Je franchis la ligne d’arrivée de ce Chocotrail après 13 km d’effort. Surprenant pour une course de 12 km… La fatigue est là mais la satisfaction et le plaisir aussi.
Un ravitaillement d’arrivée qui ravit les gourmands
J’accroche une 7ème place au classement général en 53:31 et surtout une 2ème place dans ma catégorie sénior qui m’assure un podium. A l’arrivée, une originale médaille en chocolat distribuée par un des nombreux bénévoles souriants et un ravitaillement digne d’un banquet (soupe, madeleines, fruits frais et secs, sodas, pépites de chocolat Barry-Callebaut, chocolat chaud…)
Il est à l’image de cette course très réussie : une excellente organisation, un très beau parcours, le tout sous un temps froid mais clément. Tout était réuni ce weekend pour participer encore une fois à un beau moment de sport.
Merci Bertrand pour ce compte rendu ! Ce fut un plaisir de courir ensemble ! Enfin, ensemble est un bien grand mot… Je finis 40ème en 1h01. 13ème km très dur psychologiquement même si très plat (mais 12 annoncé). Sinon super parcours, équipe et bénévoles super sympa, ravitaillement d’arrivée au top, on recommande !!
Merci Bertrand pour ce récit qui m’a permis de revivre ma course ! J’ai tellement peiné que je ne me rappelais de rien Sinon, ma tendinite est de nouveau bien présente !