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[Récit] Résultats et CR du marathon et semi du lac d’Annecy 2009

Ce dimanche 19 avril 2009 ce sont courus les marathon et semi-marathon du lac d’Annecy. C’était la 30ème édition du marathon du lac d’Annecy.

Cédric, lecteur de Jogging-Plus, a participé au semi-marathon et l’a terminé en 1h37:50. Il nous fait part de ses impressions.

Chez les hommes, c’est le Kenyan MARITIM Julius qui s’est imposé en 2h19’11 », et l’Ougandaise SUUTO Jane est arrivée 1ère féminine en 2h40’31 ». Voici tous les résultats.

Résultats du marathon du lac d’Annecy 2009
Podium hommes Podium femmes
1 MARITIM Julius : 2h19:11 SUUTO Jane : 2h40:31
2 NGENY John : 2h23:18 JEBET Rose : 2h45:29
3 BIRIR Isaac : 2h25:50 CHMIEL Joanna : 2h47:33

Tous les résultats du marathon du lac d’Annecy 2009

Résultats du semi-marathon du lac d’Annecy 2009

 

Podium hommes Podium femmes
1 MAC DONARD Ondara: 1h03:46 ROTICH Emily : 1h12:44
2 LAGAT Bernard Kipketer : 1h06:14 CAMBOULIVES Aline : 1h19:51
3 BITOK Benjamin: 1h07:13 BERNARD Magali : 1h20:37

Tous les résultats du semi-marathon du lac d’Annecy 2009

Semi-marathon du lac d’Annecy 2009 : le compte-rendu de Cédric

Dimanche matin 8h45.

Je me réveille à ma grande surprise à une heure plutôt tardive. Petite séance d’étirement dans le lit, je me sens bien ce matin. Il faut dire que je me suis préservé, pas couru depuis 4 jours. Lever familial avec ma femme et ma fille, on se prend un p’tit déj copieux. Je me demande si je suis pas en train d’abuser. Tant pis c trop bon.

11h, l’heure du départ approche, prévu d’être à Annecy vers 12h30. J’avale quelques pâtes avant de décoller, tandis que madame prépare son pique nique. Je suis content qu’elle m’accompagne, çà me motive drôlement de la savoir avec moi.

12h45: la pression monte
Je suis dans la file d’attente pour retirer mon dossard et les inscriptions clôturent à 13h. Fait une de ces chaleurs là dedans.

13h30, on s’est installé tranquille sur l’esplanade devant le lac mais juste à côté de l’arrivée, les marathoniens partis ce matin arrivent encore. De loin, je repère la ligne de départ du semi, tout en épinglant mon dossard.

13h45, allez j’avale une munition de gel glucidique pour être sûr de bien démarrer, petit bisou à mes 2 amours et je fonce rallier la ligne d’arrivée. Je suis un peu nerveux, c quasiment ma première course. Bien fait quelques 10 km dans ma courte carrière de coureur mais jamais de semi. Ça fait quelques mois toutefois que je m’entraine et que je progresse assez bien.

13h55, on voit bien que je débute, car je prend place non pas sur la ligne de départ mais 300m plus loin tellement il y a de monde. Des grilles tout le long, impossible de me positionner derrière un meneur d’allure…j’hésitais entre 1h30 et 1h45 … ça sera 2h30 mon meneur. Tant pis je doublerais au début.

Le départ
14h01 à ma montre, j’entends le bang retentir, grosse acclamation dans la foule et grosse attente de 2 interminables minutes où je n’avance quasiment pas d’1 mètre. C raté pour un chrono canon !!

Enfin ça part, je me met en marche, je prend soin de ne déclencher mon chrono que sous la bande de départ. Et la commence une longue course poursuite à slalomer entre les concurrents. J’avance aussi vite que je peux pour reprendre un peu de terrain et me positionner plus en avant du peloton. La file est longue presque interminable, je passe sur les côtés, 1 voie de circulation est bloquée, j’en profite. Beaucoup en font autant.

22′ au 5 km
Je réalise alors que je ne suis pas si mal parti. J’avoue que j’ai envie de finir en 1h30. A ce train là, ça tient. Problème je vois toujours pas le ballon 1h30 et il y a encore beaucoup de monde devant. Mais bon, comme ça je suis bien, ni trop lent ni trop rapide, je repère les gens autour de moi, je décide de les suivre.

Au 8° km, je passe à côté d’une fanfare qui joue des airs joyeux, c vraiment sympa cette ambiance, j’ai envie d’aller plus vite pour le coup, j’accélère.

9° km, je commence à avoir des frissons, pas la moindre idée de ce que ça signifie (il fait pas très chaud faut dire, à peine 12°C et je transpire bien là) je ne ralentis pas pour autant.

45′ au 10 km
J’exulte, je n’ai jamais fait aussi bien, et je ressens toujours pas de fatigue. Je m’envoie la 2° cartouche de munition, comme je l’avais prévu, et j’attaque la boucle retour en accélérant. Le peloton est bien étiré maintenant.

11° km, je passe devant un bon resto, où on a souvent été avec ma femme. Je pense à elle… encore un peu de force pour la suite, c pas volé.

13° km, ça devient dur mais je m’accroche, je suis le même gars depuis le 10°, il va bon train.

14° km: 2/3 du parcours de fait et je suis toujours dedans, je me motive comme je peux, mais je sais que c maintenant que ça va être dur. Je ne devrais pas penser à ça.

15° km, toujours ces frissons qui viennent et repartent, c plus souvent maintenant. J’espère que je suis pas en train de ralentir sans m’en rendre compte. J’ai laissé partir mon meneur, je le vois encore quelques mètres devant.

17° km, on fait le retour par le même parcours, avantage : je connais déjà le parcours, inconvénient : il parait beaucoup plus long dans ce sens.

Le coup de mou
Où j’en suis avec mon temps moi, 1h15 et encore 4 km à faire, je sais maintenant que je n’arriverai pas à finir en 1h30, ça me file un coup au moral et je me sens m’écrouler pendant 2km environ, des coureurs que j’avais lâchés pendant les 5 premiers km me repassent devant.

Même le cardio est en chute libre, après avoir plafonné tout du long à 182, il tombe à 170. J’ai plus beaucoup de jus. Au loin j’aperçois la baie d’Annecy, le bout du lac, encore 2 km, il faut que je me ressaisisse, je veux rebooster mais j’y arrive pas.

Le vélo
En plus je rate le dernier ravitaillement parce qu’un vélo me passe sur le côté à ce moment là, faut dire que j’avais pas vraiment anticipé celui là, je ne suis plus très lucide. Un déclic, l’adrénaline est remontée, sûrement l’énervement contre ce maudit vélo, j’arrive à ré accélérer et à remonter au niveau du vélo (qui est en ballade tranquille, est ce utile de la préciser), je le suis jusqu’au panneau indiquant les 500 derniers mètres.

Le sprint final
Ma femme et ma fille sont sûrement là quelque part en train d’essayer de me voir passer. Du jus, il faut que je passe vite devant elles, je dois encore me battre, je me lance dans un sprint final comme si j’avais pas envie de rater un bus, je peine à trouver mon souffle, je cherche dans la foule mais ça va trop vite et tellement de monde, surtout ne pas tomber avant l’arrivée, je sens que l’équilibre est fragile, dernier virage…

Ça y est! C’est fait en 1h37’50 ». La ligne d’arrivée est passée je m’arrête quasi instantanément, plus de piles. Il me faut un long moment pour récupérer car j’ai tout donné. Je n’ai plus la notion du temps, mais je tiens encore debout.

Un instant plus tard, passé par le ravitaillement, je pars retrouver les 2 amours de ma vie pour leur montrer fièrement mon chrono. C’est pour elles que j’ai couru aujourd’hui. Des débuts de crampes dans les pieds, sensations étranges et inconnues moi qui découvre la course de fond, coupent un peu mes pas mais pas mon enthousiasme.

Vivement la prochaine!
Le soir venu, je me surprend même à avoir envie d’y retourner. Plus raisonnable d’attendre un peu quand même, mais c sûr la prochaine fois je ferais encore mieux : mon prochain objectif – descendre en dessous de 1h35.

Cédric

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